Post LinkedIn 24/12/2024 – Artcurhope
La recherche en psychologie cognitive et en neurosciences contribue à remettre en question certaines idées reçues sur la créativité artistique. L’une des principales découvertes suggère que la créativité ne serait pas un don inné fixe, mais une capacité qui peut se développer avec la pratique.
Les études sur l’apprentissage indiquent que les compétences créatives peuvent s’améliorer avec le temps et l’entraînement. Cette observation remet en question l’idée d’un « talent naturel » comme seul déterminant de la réussite artistique.
La créativité n’est pas l’apanage de l’hémisphère droit. Elle implique en réalité un dialogue constant entre les deux hémisphères, chacune apportant ses compétences spécifiques au processus créatif.
Le processus créatif impliquerait un équilibre entre les périodes d’engagement intense et les moments de repos. Ces phases de repos pourraient jouer un rôle important dans l’intégration des apprentissages et l’émergence de nouvelles idées. C’est pendant ces moments que le cerveau consolide les apprentissages et fait des connexions inattendues, sources de créativité.
Les difficultés créatives, souvent attribuées à un « blocage mystérieux », pourraient être liées à des facteurs identifiables et éventuellement modifiables, comme le stress ou certains schémas de pensée limitants. De la même manière, les moments de « bloc créatif » correspondent à une suractivation du cortex préfrontal, zone de l’autocritique. Les artistes expérimentés apprennent à moduler cette activité, grâce à leur plus grande fluidité créative.
Cette déconstruction des mythes entourant la créativité artistique nous offre une vision plus ouverte de l’art, où le talent inné cède la place à la persévérance et à l’apprentissage, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour l’éducation artistique.