Post LinkedIn 21/07/2023 – Artcurhope
La tête prise entre les mains ou bien le regard perdu, c’est ainsi que les peintres nous représentent la tristesse. Il n’y a qu’à voir les toiles de Van Gogh, « Le vieil homme triste » ou de Gauguin, « la femme à la robe rouge », pour se sentir saisi immédiatement par la mélancolie du personnage.
🔹 Les teintes sombres, froides et désaturées, accompagnées de formes anguleuses, brisées ou inachevées renforcent ce sentiment, voire suggèrent le malaise ou la souffrance.
🔹Les nuances de gris, de vert et de bleu, ces couleurs évoquent le manque de chaleur et d’énergie, et nous invite à méditer sur la notion du temps qui passe, de l’isolement ou de la solitude, comme dans « le voyageur contemplant une mer de nuages » de Caspar David Friedrich
🔹Les contrastes marqués. En occident, le noir est la couleur de la mort, du deuil et de la tristesse. En l’utilisant en grande quantité ou en créant des contrastes marqués avec d’autres couleurs plus claires, là encore la sensation est poignante.
🔹Outre les personnages, leurs postures ou attitudes, leurs expressions empreintes de douleur, de désolation, l’idée est d’arriver à figurer le manque et l’absence.
🔹Certains objets, animaux ou éléments naturels possèdent en effet une signification particulière qui peut renforcer le message émotionnel de l’œuvre.
Pour Frieda Kahlo, l’acte de peindre transformait la douleur en expression artistique. C’est grâce à la peinture qu’elle manifestait sa liberté.
Qui mieux qu’elle peut expliquer la souffrance, la douleur du corps physique. À travers ses toiles transparaissent l’intensité et la désespérance. Grâce à la créativité, la souffrance et la tristesse se métamorphosent et deviennent un refuge cathartique d’où l’on ressort soulagé.
Parce que la tristesse est le pendant du bonheur, n’y renonçons pas, mais apprenons à la transfigurer en une stimulation puissante ⚡ !
Citation : Khalil Gibran – Le sable et l’écume 🔸