Post LinkedIn 22/11/2022 – Anne de la Roussière
La contemplation d’une œuvre d’art engage l’homme dans toutes ses dimensions, qu’elle soit psychologique, émotionnelle, physique, voire philosophique. Nous sommes des animaux, mais nous avons une dimension supplémentaire, celle de l’abstraction, dont l’art est l’une des manifestations.
Comment donc ne pas considérer qu’il peut être mis à contribution pour améliorer notre vie, pour contribuer ressentir cet état si éphémère, pour atteindre cet espace éthéré si recherché ?
Les recherches en neurobiologie attestent que l’art nous rend heureux. En activant simultanément le système limbique (siège des émotions) et le cortex frontal (siège de la réflexion), produisent harmonieusement dopamine, sérotonine et ocytocine.
Que regarde-t-on dans un tableau si ce n’est un geste miroir ? Celui d’un artiste qui s’exprime, qui dit quelque chose, qui nous fait part de sa créativité et de ses émotions. Au-delà de la comprendre, une œuvre s’éprouve, se ressent. Nous y plongeons de plein gré, absorbés par le voyage qu’elle nous propose.
Regarder une œuvre d’art revient à stimuler notre système de récompenses. Il s’en suit alors une sensation positive et gratifiante.
Avec l’art, nous voyageons au cœur de l’humain, au propre comme au figuré, explorons, expérimentons, laissons-nous pénétrer et acceptons qu’il se fasse communion pour mieux vibrer.
Vous laissez-vous glisser dans une œuvre d’art ? Quelle est la dernière qui vous a fait cet effet ?