Post LinkedIn 24/11/2022 – Cécile Chalvet
C’est grâce à ces composantes qu’une œuvre picturale prend vie.
De nombreux artistes ont écrit ou parlé de leur rapport à la couleur et à la lumière. Kandinsky en a écrit un livre, « Du Spirituel dans l’art », Soulages a travaillé des décennies sur l’Outrenoir, Klein a créé son bleu.
Les couleurs nous disent quelque chose, nous font quelque chose.
Dès 1903, le Danois Niels Ryberg Finsen est distingué du prix Nobel pour ses recherches sur les effets thérapeutiques de la lumière. Il met alors en avant les bénéfices qu’elle procure, notamment pour lutter contre les dépressions, les insomnies. Ainsi naît la luminothérapie. Car il s’avère que la luminosité est un puissant régulateur de notre système hormonal. C’est grâce à elle que notre corps peut absorber la vitamine D. Elle a donc un impact direct sur notre corps et notre esprit.
De leur côté, les couleurs interagissent avec nos sensations. Selon Léonard de Vinci, la complémentarité des opposés crée un apaisement visuel général, ce que l’on appellera 500 ans plus tard scientifiquement, la « loi des contrastes ». Les couleurs froides et chaudes se neutralisent les unes, les autres.
Pour Kandinsky, il est important d’ajouter un élément supplémentaire : la ligne ou le point. Un cercle jaune n’a pas la même répercussion qu’un triangle rouge ou qu’un rectangle vert.
Alors, plongeons allégrement dans les couleurs et la lumière d’une œuvre d’art. Qu’elle nous inonde de ses bienfaits. L’art fait du bien à l’esprit et au corps. À consommer sans modération.
De même qu’une musique qui nous motive ou nous réconforte, qu’elle œuvre vous fait du bien ?